Colloque International : Langage(s) et traduction, 9-10 juin 2011, Université de Bucarest

Programme Colloque

Description de la manifestation

Objectifs du colloque

Ce premier Colloque de linguistique appliquée organisé conjointement par les filières de LEA et de Traducteurs-Interprètes-Terminologues du Département de français, Faculté des Langues et des Littératures Etrangères de l’Université de Bucarest sous un thème qui joue délibérément sur la polysémie du terme de langage – faculté de l’esprit (faculté de langage) et système de signes (langue), mais également, voire surtout usage (style(s), discours) – vise à mieux cerner les rapports entre problématique de la variation linguistique (langages spéciaux vs langage courant vs langage littéraire) et problématique de la traduction, dans une perspective à la fois descriptive et didactique.

 

Thématique du colloque.

Remarques liminaires. Du fait de l’orientation essentiellement appliquée de ce colloque, nous employons le terme de traduction dans son acception la plus commune, en tant que traduction inter-linguistique (langue-source/ langue-cible distinctes), à l’exclusion de la paraphrase (ou traduction intralinguistique), encore que pas nécessairement à l’exclusion de la traduction intersémiotique (pourvu que celle-ci intervienne dans le cadre d’une démarche de type inter-linguistique :’explicitation, dans une autre langue naturelle que la langue-source, d’un ou de passages en langage artificiel (symbolique), que comporte un texte-source rédigé en langue naturelle par ailleurs).

Par contre, nous entendons (aux fins de ce colloque) rendre au terme de langage son étendue maxima, comme devant renvoyer certes, notamment au langage verbal, mais comme pouvant renvoyer aussi, par extension, aux langages non verbaux (le pluriel évoquant alors y compris les langages artificiels, iconiques, …) ; et, du côté du langage verbal , comme pouvant renvoyer tantôt à la langue (comme système) tantôt à son actualisation (en discours), tantôt à la faculté de langage, tantôt à ses manifestations – le pluriel évoquant cette fois-ci la problématique (variationniste) des ‘lectes’, dont les langages spéciaux (vs langage courant vs langage littéraire).

À la différence du terme de langues spéciales (relevé, lui, dans l’article LANGUE du TLF), le terme français de langages spéciaux (non relevé dans l’article LANGAGE du même dictionnaire, bien que jouissant de belles attestations dans la littérature) ouvre, en bon français, un espace de réflexion sur la dimension à la fois linguistique (i.e. systémique) et discursive de ces ‘lectes’, tout en conservant l’avantage que comporterait le choix du terme de langue spéciale (vs langue de spécialité, langue spécialisée) de ne pas se référer aux seuls langages scientifiques et techniques.

Sont réputés être des langages spéciaux tant les « jargons professionnels » (dont procèdent les langages scientifiques et techniques), que les argots (ou : parlers de communautés restreintes utilisés à des fins cryptiques) et les « jargots » (au sens de Marc Sourdot créateur de cette dénomination), tels les langages des sports et des jeux (« langages spéciaux non cryptiques »), le parler des prisons (dont se servent les malfaiteurs pour communiquer entre eux – qui fonctionnerait comme « argot sans but hermétique »), les langages scientifiques et techniques employés cryptiquement (maint usage du langage de la médecine répondrait à cette description), ou encore les créations individuelles (quinzomadaire (sur le modèle de : hebdomadaire), phallo-phile, …) – cf. Sourdot 1991.

Seront les bienvenues y compris des contributions portant sur les incidences traductives et/ou sur les caractéristiques linguistiques, pragmatiques, argumentatives etc. des argots ou des jargots

Quant aux ‘langages spéciaux’ au sens de Sager et al. 1980, définis, au niveau systémique, comme étant dérivés du langage général, tout en restant semi-autonomes, ils correspondent à ce que les auteurs francophones appellent langue de spécialité (Kocourek 1982) ou : langue spécialisée (Lerat 1995) – langue naturelle considérée en tant que « vecteur de connaissances spécialisées » (Lerat 1995 : 18-19).

L’option terminologique dont témoigne le thème de ce Colloque ne s’inscrit cela dit pas vraiment en faux contre l’investissement à proprement parler structural des désignations de langue de spécialité, langue spécialisée – bien que ce dernier soit autrement sensible en linguistique française (langue/ parole (Saussure), langue/ discours (Guillaume)) – et donc passablement gênant, en particulier si envisagé au sens fort (langue de spécialité en tant qu’opposée au discours de spécialité, langue de spécialité en tant que système cloisonné parfaitement distinct de la langue commune).

Car les usages en question ne laissent pas d’exhiber des caractères spécifiques tant au niveau lexical (terminologies) et morphologique (morphologie dérivationnelle : prépondérance de certains patrons dérivationnels) qu’au niveau syntaxique (prépondérance de certaines constructions), caractères suffisamment systématiques pour que l’on puisse leur prêter une portée systémique. Intégrer explicitement la problématique des langues de spécialité(s) à la problématique plus générale de la variation linguistique est une manière d’envisager cette portée systémique. L’approche sémiotique du texte/ discours spécialisé favorise l’interrogation, en outre, des rapports entre langues de spécialité(s), comme « sous-langues de la langue dite naturelle », d’une part, et langages artificiels (notamment symboliques), de l’autre (vocation intersémiotique des textes techniques et scientifiques – cf. Kocourek 1982 : 11-13). Avec, en liséré, la problématique, particulièrement porteuse, de la traduction intersémiotique.

Principaux axes de recherche visés.

– Sémantique lexicale, lexicologie spécialisée, terminologie conceptuelle ; caractéristiques sémantico-lexicales, syntaxiques et pragmatico-argumentatives des langages spéciaux (par rapport à la fois à la langue commune/ au discours quotidien, et à la langue de la littérature/ au discours littéraire) ;

– théorie et pratique de la terminologie bi- ou multilingue ;

– pédagogie des langages spéciaux et de la terminologie.

– Théories de la traduction ; aspects linguistiques et méthodologiques de la traduction de textes spécialisés ou non spécialisés (dont les textes littéraires) ; traduction et gestion de l’interculturel ; pédagogie de la traduction (spécialisée, littéraire, …).

Retombées

Permettre aux chercheurs roumains et étrangers de présenter les résultats de leurs travaux et d’échanger leurs idées, tout en s’informant sur les développements récents en la matière (à la faveur des conférences plénières, de posters et de stands d’exposition de livres de spécialité)

Faciliter et consolider la coopération interuniversitaire au niveau national et international.

Diffusion :

Les actes du colloque seront publiés aux éditions universitaires en format papier et CD, et ultérieurement seront placés sur le site de l’Université de Bucarest : www.unibuc.ro

Contact (organisation et coordination scientifique):

Sonia Berbinski, Maître de Conférences : soniaberbinski@yahoo.com

Dan Dobre, Maître de Conférences : dandobre26@yahoo.fr

Anca Marina Velicu anca.velicu@angst.ro

Andreea Neamtu, Administrateur de Patrimoine, andreea.neamtu@yahoo.fr

Andreea Raluca Grecu, asistent, Faculté de l’Histoire de l’art, ralucagrecu2001@yahoo.com

Conférence « Qu’est-ce que la critique génétique? » par Nicolas Cavaillès

Nicolas Cavaillès a étudié les lettres et la philosophie, à Lyon et à Bucarest. Docteur ès lettres, avec la thèse intitulée : « Suicide, Décomposition, Corruption. Genèse et dialogisme du Précis de Décomposition de Cioran », effectuée sous la direction de M. Jean Pierre Longre, à l’Université Jean Moulin Lyon III. Spécialiste de l’œuvre du penseur roumain Emil Cioran, au sujet duquel il a publié de nombreux articles. Il poursuit des recherches sur l’écriture littéraire, en critique génétique, parallèlement à une activité de rédacteur, et plus particulièrement de critique de théâtre, pour le magazine culturel en ligne Sitartmag. 

Traducteur du roumain en français, il a publié en revue des poèmes d’Emil Botta, et d’Ana Blandiana. Traducteur de Le devenir envers l’être, essai d’ontologie de Constantin Noïca pour la Société Roumaine de Phénoménologie, (à paraître chez Olms). Auteur de plusieurs articles dans les revues Genesis, Cahiers Emil Cioran – Approches critiques, Saeculum, Recto/Verso, La Lettre R, L’atelier du traducteur, L’approche poétique/poïétique. Auteur du livre Le Corrupteur corrompu. Barbarie et méthode dans l’écriture de Cioran.

Pique-nique francophone 26/03 à 14h, Parc Herastrau

La journée internationale de la Francophonie sera célébrée aussi en plein air. En espérant que la météo sera de notre côté, retrouvons-nous ce samedi à 14h au Parc Herastrau, statue Charles de Gaulle. Ne ratez pas ce pique-nique avec l’équipe du Lectorat de français Unibuc et des francophones et francophiles qui souhaitent partager un moment convivial !

La Francophonie au Lectorat

programme-francophonie2011 au Lectorat de français

Article Francophonie au Lectorat sur le site de l’Université de Bucarest

Atelier de traduction et journée d’étude Albert Camus 20/11/2010 à 11H00

L’Atelier de traduction no. 8, qui aura lieu le 20 novembre 2010 à 11H00, sera dédié à Albert Camus. Le programme de cet atelier sera partagé en deux sections, dont la première vous propose un un exposé sur „La poétique de l’espace chez Albert Camus: Le premier homme”, soutenu par Anne-Marie Codrescu et un exposé soutenu par Alina Ionita, concernant la condition de l’homme moderne, telle qu’elle est envisagée par l’auteur dans le récit La Chute.

La seconde section de l’atelier vous propose la traduction d’un fragment extrait de ce même récit, La Chute.

On vous attend samedi, 20 novembre 2010, à 11 heures

Au Lectorat de français, salle 402

ALBERT CAMUS 50 ans (1960-2010) Journée d’étude 

Modérateur : Pr Irina Mavrodin

Section I – Mini-colloque / Mini-colocviu

Anne-Marie Codrescu, „La poétique de l’espace chez Albert Camus: Le premier homme

Alina Ioniță, „La condition de l’homme moderne dans La Chute

Section II

Traduction collective: une page du recit La Chute / Traducere colectivă : o pagină din La Chute / Căderea

 

Colloque Temps et mémoire dans la littérature arthurienne – Université de Bucarest – 14 et 15 mai 2010

Ramura română a Societăţii Internaţionale Arturiene

Universitatea din Bucureşti –

Facultatea de Limbi şi Literaturi Străine

Centrul de Studii Medievale

Colocviul internaţional

Timp şi memorie în literatura arturiană

Bucureşti, 14-15 mai 2010

Bd. Schitu Măgureanu nr. 1  

Societatea Internaţională Arturiană (SIA) a fost creată în 1948, cu prilejul celui de-al doilea Congres Arturian, care reunea specialişti în studii arturiene din Franţa, Marea Britanie, Olanda şi Statele Unite, la iniţiativa marelui profesor şi medievist Jean Frappier,  care a şi fost ales primul preşedinte al Societăţii. Tot atunci s-a hotărât organizarea, din trei în trei ani, a unor congrese internaţionale, de preferinţă în locuri legate de memoria arturiană, şi publicarea unui Buletin Bibliografic al Societăţii.

La început, Societatea Internaţională Arturiană avea trei secţiuni: americană, britanică şi franceză. Ulterior s-au creat secţiunile belgiană, germană, irlandeză, elveţiană şi spaniolă. Actualmente Societatea Internaţională Arturiană este una din cele mai importante societăţi ştiinţifice dedicate studiilor medievale numărând unsprezece secţiuni: franceză, britanică, nord-americană (Statele Unite şi Canada), hispanică (Spania, Brazilia, Portugalia), belgiană, germană, irlandeză, italiană, elveţiană, japoneză şi română, având corespondenţi ştiinţifici pentru Scandinavia, Finlanda, Ungaria, Israel şi Rusia. 

Secţiunea română a Societăţii Internaţionale Arturiene în colaborare cu Centrul de Studii Medievale şi sub egida Universităţii din Bucureşti organizează pe 14-15 mai 2010 un colocviu internaţional cu tema Timp şi memorie în literatura arturiană

Proiectul s-a bucurat deja de atenţia unor specialişti eminenţi în domeniu, care vor participa la această manifestare, în frunte cu Christine Ferlampin-Acher, profesor la Universitatea din Rennes, preşedintă a SIA, Peter Field, profesor emerit la Universitatea din Bangor, Wales, fost preşedinte, actualmente vice-preşedinte al Societăţii, Maria Colombo-Timelli, profesor la Universitatea din Milano, secretar al SIA, Ad Putter, profesor la Universitatea din Bristol, preşedintele comitetului de organizare al următorului Congres al SIA, care va avea loc la Bristol, în vara anului 2011. In plus, numeroşi specialişti din lumea intreagă au raspuns apelului secţiei române, manifestarea reunind mai mult de 40 de participanţi, dintre care mai mult de jumătate din străinătate.

Este prima manifestare ştiinţifică internaţională a tinerei ramuri române a Societăţii Internaţionale de Studii Arturiene, înfiinţată abia în 1990, şi este îmbucurător că de la început poate căpăta o asemenea anvergură.

De origine celtică, legenda regelui Arthur şi a cavalerilor Mesei Rotunde s-a fixat în scris mai întâi în Franţa, de unde s-a răspândit în întreaga Europă medievală, devenind punct de referinţă în cultura şi arta Evului Mediu şi dincolo de această epocă. Ea îşi exercită fascinaţia până şi astăzi: dovadă numeroasele adaptări literare şi mai ales cinematografice, care se bucură de preferinţa unui public larg.

Ţinând seama de popularitatea legendei, credem că acest colocviu va trezi un viu interes, nu doar în mediile universitare, ci şi în rândurile unui public cultivat şi curios să-şi (re)cunoască posibile rădăcini identitare şi culturale.

Invitaţia de participare – prezentă deja pe site-ul http://www.fabula.org/actualites/article28033.php – a apărut în luna noiembrie 2009 şi în „Buletinul Bibliografic al Societăţii Internaţionale Arturiene”, ceea ce a asigurat manifestării noastre o foarte bună vizibilitate internaţională.

 Comitet de organizare

Mihaela VOICU, Universitatea din Bucureşti, preşedinte al secţiei române a SIA

Catalina GIRBEA, Universitatea din Bucureşti, secretar al secţiei române a SIA

Andreea POPESCU, Universitatea din Bucureşti

Hélène Buisson, Universitatea din Bucureşti

 Comitet ştiinţific

Prof. Martin AURELL,  Université de Poitiers

Prof. Keith BUSBY, University of Wisconsin, USA

Prof. Maria COLOMBO TIMELLI, Università di Milano

Prof. Christine FERLAMPIN-ACHER, Université de Rennes II

Prof. Peter J.C. FIELD, University of Wales Bangor

Prof. Ioan PANZARU, Universitatea din Bucureşti

Prof. Mihaela VOICU, Universitatea din Bucureşti

Prof. Francesco ZAMBON, Università di Trento

Pour connaître le programme, cliquez ici